David, chasseur de gibier de montagne suisse, voulait découvrir la chasse au mouflon dans les Alpes de Haute Provence. Objectif atteint dès le 1er jour. Il a profité du lendemain pour tirer un éterlou dans le Vercors.
David, rompu à la chasse en montagne qu’il pratique en Suisse, désirait prélever un mouflon mâle avec pour guide Anthony Ovini dont il suit l’actualité sur les différents médias. Il apprécie la façon de chasser d’Anthony. 2 jours doivent être dédiés à cette quête. Les 2 hommes se retrouvent dans les Alpes de Haute Provence. « La météo était extraordinaire. Ciel bleu et sans nuage ! Cela changeait des jours derniers » avoue Anthony. Lors de la marche pour rejoindre le refuge, la rencontre avec des bergers, démoralisés par les attaques des loups sur leurs bêtes comme sur les mouflons, écornera un peu le moral de David. Un repas convivial et une bonne nuit de sommeil auront raison de ses doutes.
Le soleil est là pour escorter les chasseurs. Très vite, Anthony repère un 1er groupe. Son client désire un joli trophée de bouc. Confiant il poursuit les recherches. 33 animauxdont de 6 mâles seront observés dans la journée. Dans le dernier groupe , Anthony discerne un bélier arborant un beau trophée atypique. David est partant. Ils feront une belle approche sous le vent et David prendra tout son temps pour effectuer un tir irréprochable à 200 mètres. Un bélier de 4 ans et demi portant des cornes originales et écartées rejoindra sa collection. Les compères profitent de la beauté du territoire en tirant le repas du sac. L’après midi s’annonce, Anthony propose de consacrer la 2ème journée à la recherche d’un jeune chamois dans le Vercors. David charge son mâle sur les épaules pour effectuer 400 mètres de dénivelé et le retour à la voiture.
Retour en Isère. Le lendemain, enchanté, frais et en forme, David apprécie la marche matinale qui lui permet de découvrir le territoire isérois. Sur une pelouse d’altitude, un bel éterlou repéré par Anthony, prend le soleil. L’approche sera longue et discrète pour offrir les meilleures conditions à David qui tirera un très beau mâle à 80 mètres. « C’est difficile de faire mieux. Je suis venu pour un mouflon, je repars avec en plus un chamois du Vercors… Pour chaque animal, j’ai pu faire un vrai choix qualitatif et raisonné. C’est comme ça que je conçois la chasse. Je savais qu’Anthony partageait cette éthique. »